On Aime...
On Aime...
Image Brigitte Delafontaine
Bon, des trucs qu'on aime, on pourrait en mettre des centaines... On a pioché ceux-ci. Désolante manifestation d'arbitraire.
Yves Montand : "Battling Joe".
Montand parle de boxe à Hollywood.
Il EST boxeur.
Public K.O. en 4 minutes.
Le riff du début est (élégamment et ouvertement) piqué à Stevie Wonder.
Eric Clapton, "Layla".
Le Clapton de la maturité nous offre une page de sa biographie : le plus beau sanglot du rock. Puis, comme une douleur qui s'endort. Mais reviendra.
Le réalisateur : un petit jeune qui monte ;-) ... Et l'occasion de rappeler que le 8 mars n'est pas "La journée des femmes", mais tout autre chose.
Anne Sylvestre, qui nous manque : "La Faute À Eve".
"C'est vraiment la faute à Eve,
Si Adam rentrait crevé
Elle, avait une vie de rêve :
Elle s'occupait des bébés"
Eve est coupable, à l'unanimité du jury.
Qui ne comporte pas de jurées.
Toots Thielemans et Stevie Wonder !
Deux dieux de l'harmonica (chromatique) qui s'envolent sur le "Bluesette" de Toots. J'eus le bonheur d'interviewer longuement celui-ci en direct sur les ondes radio de la RTBF. Merveilleux souvenir d'un homme souriant, gai, à la parole abondante, et... modeste ! Qui déclara entre autres, avec son accent brusseleer : "Quand tu es musicien, tu peux pas être raciste. Quand tu joues avec quelqu'un, tu ne regardes pas la couleur de sa peau !".
Maurane, "Trop Forte".
Un cri doux, de douleur, de révolte et de fierté. Et le regret de la personne.
Bernard Lavilliers : "Est-ce Ainsi Que Les Hommes Vivent ?"
Bonne question. Posée par Louis Aragon, dans un texte mis en musique par Léo Ferré, dont le poète a dit "Il y avait dans mes vers une musique. Léo Ferré l'a trouvée". Et Lavilliers l'a retrouvée. Et habillée de neuf.
Bernard Joyet : "On S'ra Jamais Vieux"
Merveilleuse profession de foi, et quand on rencontre Bernard Joyet, on se dit qu'il ne fait pas que la chanter : il la vit. (Une chanson reprise - en chœur, merci public - dans nos spectacles, avec l'espoir de donner la même impression. 😉).
Christiane Stefanski : "Chanson d'Amour".
Une chanteuse liégeoise, injustement trop peu connue, trop peu programmée, et qui hélas nous a quittés. Beau texte : "Être aimée en liberté" : une gageure.
La chanson semble toute simple, mais elle s'incruste obstinément dans l'oreille.
Gunhild Carling : "Happy"
Cela démarre assez classiquement, mais la suite, euh... surprend .
NB : ce "Happy" n'a rien à voir avec celui des Stones.
Pierre Desproges : "Les Rues de Paris Ne Sont Plus Sûres".
Quand l'amertume se fait souriante... Et fraternelle.